Pinède de Juan les Pins, un samedi après-midi, aux environs de 17h.
Une trentaine de papys boulistes (tu m’en veux pas, « boulistes », c’est le mot, perso, j’aurais préféré pétanquistes, c’est plus clair, mais apparement, c’est pas moi qui choisis, tant pis.).
DONC, sont tranquillou installés, peinards, depuis au moins midi quinze, torses nus, claquettes à scratch et verres de pastis à la main (ou posés sur la table de camping, pour pointer, c’est plus pratique)
Et nous, on débarque, au milieu, avec notre appareil photo.
Enfin non, pas au milieu, la pinède est grande, on est au moins à une vingtaine de mètres. Même pas on les a dérangés. Même pas ils nous ont remarqués si ça s’trouve.
Je les aime bien les papys boulistes, m’font rire. À Marseille ou à Antibes, sont tous super concentrés, la pétanque, c’est sacré je crois. Et à l’Amicale Bouliste des Semboules, on vient pas pour coller des gommettes, on est FOCUS !
Une fois en me promenant, Natcho s’est approché un peu trop près du cochonet, z’ont pas rigolé DU TOUT les p’tit vieux. Z’étaient à deux doigts d’en faire un méchoui de mon beagle. La vache. Regards menaçants, poils du torse hérissés, j’ai pas bronché, je t’assure.
Du coup, maintenant, je garde toujours une distance de sécurité entre Natcho et les terrains de pétanques. On sait jamais, pis les méchouis, c’est pas trop mon truc.
Mais en vrai, la pétanque, j’aime bien. C’est drôle. Et en plus, je ne suis pas trop mauvaise.
Une fois j’ai participé à un tournoi en équipe (j’crois que ça se joue toujours en équipe de toute facon non ?), bref, ben tu l’croiras, ou tu l’croiras pas, on est arrivé deuxième.
Oui madame !